Ce recueil n’est pas un manifeste. Il ne cherche 
							ni héros ni réponses. Il dresse le portrait d’un 
							être effacé, silencieux, traversé par le chaos du 
							monde. Il ne juge pas, mais constate. Il nomme les 
							ruines et les absences, les cris étouffés et les 
							prières sans dieu. Il parle pour ceux qu’on n’entend 
							plus, ceux qu’on a déjà oubliés.
							Composé de poèmes, de dialogues, de visions 
							apocalyptiques, L’Impardonné 
							est un cri voilé. Il puise dans la brutalité des 
							symboles, dans la matière vive des mots, dans 
							l’ombre de la pensée. Il ne se réclame d’aucune 
							idéologie, mais se veut témoin. Témoin de 
							l’effacement, de la rage contenue, de l’humain broyé 
							dans la machine du temps.
							Dans l’obscurité d’un monde sans repos, ce livre 
							chemine entre silence et déflagration. Il laisse la 
							parole à celui qu’on a trop fait taire. À celui dont 
							le seul tort est d’avoir survécu.
							Ce livre est dédié aux enfants de Gaza, aux visages 
							effacés par la cendre, à ceux que l’histoire 
							n’écrira jamais.